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A LA LUEUR DE LA CHANDELLE

jeu. 24 avr.

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LE COLISÉE CARCASSONNE

Drame - Portugal - 1h52 (9/04/2025) De André Gil Mata Avec Eva Ras, Marcia Breia, Olívia Silva

A LA LUEUR DE LA CHANDELLE
A LA LUEUR DE LA CHANDELLE

Heure et lieu

24 avr. 2025, 16:00 – 06 mai 2025, 20:00

LE COLISÉE CARCASSONNE

À propos de l'événement

HORAIRES

5 séances avec des horaires pouvant varier de quelques minutes :

Les horaires précis sont déterminés chaque semaine par le Colisée.

Jeu 24/04 : 16h15 - Dim 27/04 : 18h30 avec présentation du film par un membre de l'association .

Ven 2/05 : 18h - Lun 5/05 : 13h45 - Mar 6/05 : 20h45.


SYNOPSIS

Au Nord du Portugal, deux femmes partagent leur quotidien depuis 60 ans dans une maison qui semble encore habitée par les générations qui les ont précédées. Présent, passé proche et lointain, cohabitent dans cette demeure imprégnée de souvenirs et de fantômes.

Alzira, la maîtresse des lieux, s’est consacrée à un mari austère, renonçant à son goût du piano et de la peinture. Beatriz, la domestique, a dédié sa vie à l’entretien du lieu et aux enfants d’Alzira.


CRITIQUES

Télérama :

Nous voilà invités dans une grande maison, dans le nord du Portugal, juste en face d’une église et de son clocher. Deux femmes vivent là, depuis une soixantaine d’années. Alzira est la maîtresse des lieux, Beatriz, sa domestique. Leur grand âge réclame du calme et de l’attention, tout ce que la caméra d’André Gil Mata (L’Arbre) prend d’emblée en charge, se mettant à l’unisson de leur quotidien reclus. Le réalisateur portugais a tenu ici à rendre un hommage affectueux à sa grand-mère. Ce qu’il filme, c’est une vie domestique en même temps qu’une vie intérieure, la maison avec ses multiples pièces étant ici envisagée comme un réservoir profond de souvenirs, d’espoirs déçus, d’instants sereins. Où le présent, le passé proche et lointain, cohabitent, révélant la jeunesse d’Alzira, faisant aussi apparaître des enfants, des petits-enfants. Au moins quatre générations se succèdent ici.

Le portrait des deux femmes s’affine au fil du récit, discontinu, fragmenté en divers éléments biographiques. On découvre Alzira dans la fleur de l’âge, pratiquant le piano et la peinture. On devine qu’elle a renoncé à ces plaisirs, en même temps qu’à une forme d’indépendance, une fois mariée. Beatriz est plus dans l’ombre mais solidement présente, ayant dédié toute sa vie aux tâches ménagères et aux enfants. Fidèle à son titre, À la lueur de la chandelle se livre discrètement. Il est fait de zones d’ombre, d’allusions, de silence. La rareté des dialogues et la durée des plans pourraient le rendre difficile d’accès, s’il n’y avait dans chaque séquence un détail, un son, une couleur, qui rendent ses images stimulantes. Comme des tableaux ou des rébus à résoudre, selon qu’on soit au grenier, dans le salon ou la cuisine.

Car il y a bien une part de malice et de jeu dans cet univers stylisé. Où se glissent ici et là des citations d’autres « films d’intérieurs » (des classiques signés Bergman, Oliveira ou Chantal Akerman). La part d’enfance est prégnante un peu partout, celle de l’absence aussi. Vide, plénitude, ennui, obsession, rêve éveillé : oui, cette maison renferme tout cela, en laissant la lumière entrer.

Les Inrockuptibles :

Toute la poésie d’À la Lueur de la chandelle repose sur cette manière de décloisonner les temporalités avec une grande flexibilité de mise en scène, si bien que l’espace domestique s’enrobe d’un brouillard temporel qui rend les époques de plus en plus indiscernables.

Le Monde :

La maison est-elle le rêve de ceux qui l’habitent, ou plutôt ceux qui l’habitent le rêve de la maison ? C’est à ce genre de songe existentiel et flottant qu’invite le dernier film d’André Gil Mata, qui se déroule dans le décor unique d’une antique demeure bourgeoise aux alentours de Porto, au nord du Portugal, que la caméra arpente dans ses moindres recoins.

Plutôt que les temps forts, voilà les temps faibles de l’existence, dont Mata dresse une collection murmurante : habitudes ancrées, gestes solitaires, attentes suspendues, jeux dérobés, inquiétudes rentrées, heures dissipées, angoisses nocturnes.

Comment alors sceller ce pacte avec un film qui s’obstine à brasser une matière insignifiante ? Par la beauté des plans-séquences qui capturent ce temps résiduel, requalifiant l’ordinaire d’une valeur de mystère, d’imaginaire, de suspension – et il faut saluer ici les images en pellicule 16 millimètres du chef opérateur Frederico Lobo, vibrantes, imbibées de lumière naturelle. La vie perçue à travers ses creux est une aventure du moindre souffle. Première :

Au sein de la maison, les générations se côtoient, se croisent, s’entremêlent, des destins se jouent, la parole est rare, les gestes empruntés… Tous s’agitent à pas feutrés,

Bande annonce : https://www.youtube.com/watch?v=nvNbIoaJ3E4



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