A MAN
mer. 13 mars
|LE COLISÉE CARCASSONNE
31 janvier 2024 2h 01 Thriller Japonais De Kei Ishikawa Avec Satoshi Tsumabuki, Sakura Andô, Masataka Kubota
Heure et lieu
13 mars 2024, 18:00 – 19 mars 2024, 20:00
LE COLISÉE CARCASSONNE
À propos de l'événement
SYNOPSIS
Rie découvre que son mari disparu n'est pas celui qu'il prétendait être.
Elle engage un avocat pour connaître la véritable identité de celui qu'elle aimait.
CRITIQUES (extraits)
L’Humanité :
D’autres retournements et des flash-back corroborent la nature déstructurée de cette œuvre qui ressemble au départ à une histoire de famille à la Kore-eda. « Home Sweet Home » devient « homme suit homme ».
Télérama :
Un film japonais qui s’ouvre sur un tableau de Magritte, voilà qui n’est pas banal. Mais le réalisateur n’a pas choisi La Reproduction interdite par seul souci esthétique. Cette image énigmatique d’un homme de dos face à un miroir qui ne reflète pas son visage est en effet un parfait résumé de A Man : une réflexion vertigineuse sur le masque et les apparences et, au-delà, sur l’identité individuelle — ou, pour être plus précis, sur les identités qui nous structurent, nous détruisent ou nous grandissent.
Difficile de résumer l’intrigue captivante et riche en rebondissements du quatrième long métrage de Kei Ishikawa sans gâcher le plaisir de la découverte. On évoquera simplement trois de ses beaux personnages : un mari et père doux et aimant qui n’était pas celui que l’on croyait ; un fils de bonne famille en rupture de ban ; un avocat d’origine coréenne qui se lance dans l’identification d’un homme. Autant d’individus qui, dans un pays impitoyable avec ses marginaux et soumis à un culte de la performance déshumanisant, cherchent à échapper à leurs origines familiale, sociologique ou nationale pour vivre — et, dans certains cas, s’inventer — une existence plus conforme à leurs désirs.
Proche de l’humanisme de Kore-eda
La mise en scène utilise avec élégance les ombres et les reflets pour souligner le mal-être de ces antihéros écartelés entre leur image sociale et leur vérité profonde. On pense souvent aux meilleures réalisations de Kōji Fukada (Harmonium, Love Life) devant ce polar existentiel qui développe une critique acérée d’une société japonaise prisonnière de ses traditions. Mais A Man est également proche de l’humanisme de Kore-eda par sa manière à la fois précise et délicate d’aborder les affaires de famille, par son talent, aussi, d’exprimer les petits bonheurs et les grands chagrins de l’enfance. Avec émotion et justesse.
Les Cahiers du Cinéma :
Ichikawa multiplie écho set dédoublements pour donner consistance à une part lacunaire qui ne peut pas être comblée, contemplant dans le visage humain une fiction inapaisée qui rend illusoire toute célébration de l’identité.
Horaires (à vérifier) : Mercredi 18h - Jeudi 20h - Vendredi 14h - Samedi/Dimanche 18h - Lundi 14h - Mardi 20h
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