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mer. 29 mai

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LE COLISÉE CARCASSONNE

Agra, une famille Indienne

Comédie dramatique - Inde - 1h 48min - 3 avril 2024  De Kanu Behl - Scénario : Kanu Behl et Atika Chohan Avec Mohit Agarwal, Vibha Chhibber, Rahul Roy

Agra, une famille Indienne
Agra, une famille Indienne

Heure et lieu

29 mai 2024, 18:00 – 11 juin 2024, 20:00

LE COLISÉE CARCASSONNE

À propos de l'événement

HORAIRES

7 séances sur deux semaines, avec des horaires pouvant varier de quelques minutes :

Les jours et horaires précis sont déterminés chaque semaine par le Colisée.

Me 29/5 : 18h - Je 30/5 : 16h - Sa 01/06 : 18h - Lu 03/06 : 14h

Ve  07/06 : 14h - Di 09/06 : 18h - Ma 11/06 : 20h

SYNOPSIS

Guru a une vingtaine d’années, il travaille dans un centre d’appels à Agra, il est fou amoureux de l’une des collègues, Mala. Guru habite toujours chez ses parents. Leur maison est divisée en deux parties. Guru vit au rez-de-chaussée avec sa mère, son père, à l’étage, avec sa maîtresse. Quand Guru annonce qu’il veut se marier avec Mala, et faire de la terrasse sa future chambre, promise par sa mère à leur cousine pour en faire une clinique dentaire, tout bascule. Les frustrations, les fêlures et les haines familiales éclatent au grand jour, symptômes d’une société indienne patriarcale marquée par de multiples tabous.

CRITIQUES

Critiques:

Les Cahiers du Cinéma :

Végétant plus qu’il ne travaille dans un centre d’appel d’Agra, Guru lorgne sur une collègue – promesse miroitante d’un possible futur conjugal. Le grotesque teinté de surnaturel psychanalytique (amené par sa tendance au fantasme, voire à l’hallucination) contamine la chronique de sa vie d’obsédé et masturbateur compulsif, évitant à l’ensemble de sombrer dans les marécages du sociétal.

Le Monde :

Maniant le mélodrame et la fresque sociale, travaillant les heurts et les tensions exacerbées entre les personnages, Kanu Behl revendique l’influence de Ritwik Ghatak (1925-1976) et filme une maison de fous, métaphore d’une société indienne asphyxiée par le manque d’espace. 

Libération :           

Patriarcal, assourdissant, ultraviolent, le réel tel que le dépeint furieusement ce jeune cinéaste indien est un enfer, bel et bien, dont on ne s’échappe pas. 

Télérama :  

On n’a rarement, sinon jamais, vu un film indien aussi cru. Le talentueux réalisateur Kanu Behl, déjà remarqué en 2014 pour le turbulent Titli, une chronique indienne, ne s’est pas calmé depuis. Dans ce tableau d’un expressionnisme convulsif, on assiste en effet à un conflit ouvert entre tous les membres frustrés de la famille, cousine comprise, autour de l’espace à vivre, partagé entre le gourbi du bas et l’étage, moins insalubre. Où l’aménagement d’une terrasse hypothétique revient comme un leitmotiv obsédant, chacun fantasmant une autre existence en accédant à la propriété.Le film désarçonne d’autant plus qu’il bascule, un moment, dans un registre nouveau. Après la rencontre inespérée car épanouissante de Guru avec une femme claudicante et plus vieille que lui, le marasme s’estompe et tout devient alors possible. En termes de scénario, c’est un coup de force périlleux, qui réclame de passer outre la vraisemblance mais qui a le mérite d’écarter tout fatalisme, sans sombrer non plus dans un idéalisme béat. À la toute fin, on ignore si les fondations de la nouvelle construction flamboyante de plusieurs étages, en lieu et place de l’ancien cloaque, sont saines ou totalement viciées…

Bande annonce => Agra, une famille Indienne

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