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BABY

mer. 30 avr.

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LE COLISÉE CARCASSONNE

Drame, romance - Brésil - 1h47 (19/03/2025) De Marcelo Caetano Avec João Pedro Mariano, Ricardo Teodoro, Bruna Linzmeyer

BABY
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Heure et lieu

30 avr. 2025, 18:00 – 10 mai 2025, 14:00

LE COLISÉE CARCASSONNE

À propos de l'événement

HORAIRES

5 séances avec des horaires pouvant varier de quelques minutes :

Les horaires précis sont déterminés chaque semaine par le Colisée.

Ven 25/04 : 18h avec présentation du film par un membre de l'association - Lun 28/04 : 14h - Ma 29/04 : 20h.

Jeu 1/05 : 16h - Dim 4/05 18h soirée partenariat avec Fiertés Carcassonne

SYNOPSIS

À sa sortie d’un centre de détention pour mineurs, Wellington se retrouve seul et à la dérive dans les rues de São Paulo, sans nouvelles de ses parents et sans ressources pour commencer une nouvelle vie. Il fait la rencontre de Ronaldo, un homme mûr qui lui enseigne de nouvelles façons de survivre. Peu à peu, leur relation se transforme en passion conflictuelle.

CRITIQUES

Télérama :

Abandonné à lui-même par des parents qui rejettent son homosexualité, un jeune Brésilien de São Paulo se lie avec un homme plus âgé, travailleur du sexe… Derrière la sensualité, le nouveau film du réalisateur de Corpo elétrico (2018) révèle un pays où la lutte des classes régit les rapports humains et laisse chacun s’en sortir comme il peut. Même la solidarité née d’une histoire d’amour est fragile. Mais de la difficulté de vivre, personne ne fait un drame dans ce film qui déjoue les clichés. Surnommé Baby et encore mineur, le héros semble bouger avec la ville pour oublier ses blessures, trouver une énergie encore possible. Un très beau regard sur le courage d’une jeunesse qui n’a pas le luxe de se dire désenchantée.

Le Monde :

Wellington et Ronaldo. Le tendre et le dur. Le jeune queer tout juste libéré de prison et le trentenaire prostitué. Ces deux-là tiennent l’un à l’autre, cela se sent dès leur première nuit, qu’ils préfèrent passer à dormir, collés dans la moiteur d’une chambre à Sao Paulo (Brésil). Les corps parleront plus tard, ils ont d’ailleurs beaucoup à dire. Les cicatrices de Wellington (Joao Pedro Mariano) racontent les sévices subis depuis l’enfance. Les biceps de Ronaldo (Ricardo Teodoro) soulignent son obsession à se construire une carapace avec ses haltères, et à plaire à ses clients friands d’hommes virils.

Si le sexe est nécessité de survie dans Baby, du Brésilien Marcelo Caetano (Corpo eletrico, 2017), il passe vite au second plan d’une histoire plus ample et romanesque, ancrée dans le centre-ville avec sa faune nocturne (trans, queers, migrants, sans-abri) que le cinéaste a captée sur le vif, en caméra cachée, comme pour fixer l’époque. Marcelo Caetano montre des communautés marginales, mais bien vivantes, qui d’une certaine manière ont résisté à l’ère de Jair Bolsonaro, homme d’extrême droite et président du Brésil de 2019 à 2023. Le cinéaste a mis sept ans pour financer ce deuxième long-métrage, a tourné sans autorisation dans la ville de Sao Paulo, qu’il regarde comme un laboratoire du futur, avec ses migrants, ses communautés non binaires… Quand Donald Trump, aux Etats-Unis, vomit toutes les politiques progressistes, raciales et de genre, le cri de Baby nous remplit les poumons. Cl. F.

L'Obs :

« Corpo elétrico », le premier film de Marcelo Caetano, nous avait déjà électrisés. Son nouveau long-métrage, immersion nocturne et solaire dans les trafics de drogue et de sexe, confirme le talent sensuel et engagé d’un auteur dont la mise en scène enivre les sens.

Les Inrocks :

Tout en pensant regarder un film social sur la condition de vie de la jeunesse LGBTQI+ défavorisée de São Paulo, on se fait doucement happer par ce qui devient en réalité une histoire d’amour, sur laquelle le cinéaste porte un regard anti-manichéen réussi.

 

Bande annonce :



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