top of page

BARBES, LITTLE ALGERIE

mer. 11 déc.

|

LE COLISÉE CARCASSONNE

Comédie dramatique France - 1h33 (16/10/2024) De Hassan Guerrar Avec Sofiane Zermani, Khalil Gharbia, Khaled Benaissa

BARBES, LITTLE ALGERIE
BARBES, LITTLE ALGERIE

Heure et lieu

11 déc. 2024, 18:00 – 24 déc. 2024, 20:00

LE COLISÉE CARCASSONNE

À propos de l'événement

HORAIRES

7 séances sur deux semaines avec des horaires pouvant varier de quelques minutes :

Les jours et horaires précis sont déterminés chaque semaine par le Colisée

Mer 11/12 : 18h30 - Jeu 12/12 : 16h - Sam  14/12 : 18h45 - Lun 16/12 : 14h.

Ven 20/12 : 14h - Dim 22/12 : 18h40 - Mar  24/12 : 20h30.


SYNOPSIS

Malek, la quarantaine, célibataire, vient d’emménager à Montmartre et accueille bientôt chez lui son neveu Ryiad fraîchement arrivé d’Algérie. Ensemble ils découvrent Barbès, le quartier de la communauté algérienne, très vivant, malgré la crise sanitaire en cours. Ses rencontres avec les figures locales vont permettre à Malek de retrouver une part de lui qu’il avait enfouie, de renouer avec ses origines et de commencer à faire le deuil de ses disparus.


CRITIQUES

Télérama :

Tout de suite, le décor, l’atmosphère sont plantés avec grâce et énergie : Montmartre, et surtout ce quartier de Barbès où Malek, charismatique et mélancolique quadragénaire, vient d’emménager. Accueilli par quelques personnages hauts en couleur de la communauté algérienne et par une association qui aide les plus démunis pendant la crise sanitaire, il prend lui-même sous son aile son neveu Ryiad tout juste débarqué d’Algérie, qui, hélas, intéresse un peu trop le dealer du coin…

Depuis la nuit des temps, des critiques de cinéma s’emparent de la caméra, souvent pour le meilleur. Hassan Guerrar, figure connue des professionnels depuis plus de trente ans, est, lui, l’un des rares attachés de presse à passer de l’autre côté du miroir. Il a tricoté avec l’aide d’Audrey Diwan (pour le scénario) un film d’auteur intimiste, où le drame monte, inexorablement, mais au cœur d’une comédie à l’italienne.Chronique souvent drolatique d’un quartier avec ses petites magouilles, ses violences, son entraide et sa gouaille chaleureuse, le film est aussi une réflexion profonde sur la maturité et l’espace qu’on se choisit pour devenir un homme meilleur, réconcilié avec son passé, ouvert sur l’avenir. Dans une mise en scène très libre, le casting fait joliment troupe autour du magnifique Sofiane Zermani, un acteur qui compte de plus en plus. Trois femmes apportent leur lumière bien à elles : Eye Haïdara, Clotilde Courau et Adila Bendimerad, si tendre en grande sœur faisant la loi parmi les hommes. Et comme tout beau film choral le réclame, un second rôle tire son épingle du jeu : Khaled Benaïssa, grand comédien algérien, compose un personnage hautement débrouillard digne de Dino Risi.

L’obs

Dans le très beau premier film d’Hassan Guerrar « Barbès Little Algérie », le rappeur Sofiane Zermani, alias Fianso, Français d’origine algérienne, interprète Malek, qui s’installe à Barbès. « Il y a quelque chose de cassé chez ce héros solitaire éloigné de sa famille. Il ressent le vide et le manque. Si Hassan Guerrar m’a proposé le rôle, c’est sans doute parce qu’il a vu chez moi ce que d’autres n’ont pas vu. Une fragilité, une fêlure », dit ce fan de Molière et Shakespeare auquel cinéma et télévision tendent la main depuis 2018 (« Frères ennemis », de David Oelhoffen, ou la série « les Sauvages », de Rebecca Zlotowski).

Le film évoque la binationalité, la solidarité, s’attache au sort des sans-papiers dans une poignée de rues glacifiées par le Covid, mais traite aussi de la violence et du deuil. « Barbès est un carrefour du monde, analyse Sofiane Zermani. Entre écorchés et meurtris, on s’y trouve moins seul. Les gens échouent dans ce quartier mais y font fi de leur histoire personnelle pour en recréer une nouvelle. Pour moi, Malek s’inscrit davantage dans une histoire barbésienne que dans une histoire communautaire. »

Paris match :

Il y a beaucoup de tiroirs dans l’histoire concoctée par Guerrar, dont certains comportent un double fond qu’il a la politesse de laisser deviner plutôt que d’en livrer impudiquement le contenu. L’émotion ressentie n’en est que plus forte. Merci à lui. Et bravo.

Le Monde :

Premier long-métrage de Hassan Guerrar, attaché de presse connu comme le loup blanc dans le milieu du cinéma, ce film dévoile avec pudeur un pan douloureux d’intimité de l’incroyable vie de ce gavroche franco-algérien.


Bande annonce =>BARBES, LITTLE ALGERIE







Partager cet événement

bottom of page