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jeu. 18 avr.

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LE COLISÉE CARCASSONNE

CHRONIQUES DE TEHERAN

De Ali Asqari, Alireza Khatami - Iran - 1h 17min - Comédie, Drame - 13/03/24 Avec Bahman Ark, Arghavan Shabani, Servin Zabetiyan

CHRONIQUES DE TEHERAN
CHRONIQUES DE TEHERAN

Heure et lieu

18 avr. 2024, 16:00 – 30 avr. 2024, 20:00

LE COLISÉE CARCASSONNE

À propos de l'événement

SYNOPSIS

 Un homme déclare la naissance de son fils. Une mère habille sa fille pour la rentrée. Une élève est convoquée par la directrice. Une jeune femme conteste une contravention. Une jeune fille se présente à un entretien d’embauche. Un jeune homme vient retirer son permis de conduire. Un homme au chômage répond à une annonce. Un réalisateur demande une autorisation de tournage. Une femme cherche à retrouver son chien. Neuf visages de la vie quotidienne à Téhéran.

 

CRITIQUES

La Croix

Un film aussi percutant qu’indispensable.

Télérama

Cinéaste iranien en exil depuis 2004, Alireza Khatami était revenu à Téhéran début 2022 dans l’espoir d’y réaliser un long métrage. Un projet mort-né après le refus des autorités de lui accorder l’indispensable permis de tournage. Les courts métrages n’étant pas soumis, eux, à autorisation préalable, le quadragénaire a décidé, avec son ami Ali Asgari, d’autofinancer dans l’urgence un autre projet : un film de fiction composé de neuf histoires, neuf plans-séquences, neufs dialogues entre deux acteurs ou actrices, l’un(e) cadré(e) en plan moyen, l’autre hors champ, avec, à chaque fois, des interprètes différents mais tous persuadés de tourner un court métrage autonome – leur cacher la vérité était le seul moyen de leur éviter des ennuis avec la police une fois que le ministère de la Culture et de l’Orientation islamique (sic) aurait découvert le pot aux roses…

Un homme déclare la naissance de son fils, une jeune femme conteste une contravention, une autre se présente à un entretien d’embauche… Les « sketchs » de Chroniques de Téhéran sont autant d’instantanés, à la fois drôles et tragiques, de la vie quotidienne sous le régime des mollahs et, au-delà, de tout pouvoir totalitaire qui soumet sa population au règne d’un arbitraire souvent absurde. La séquence où un réalisateur arrache les pages de son scénario pour répondre aux demandes délirantes du censeur avec qui il négocie fait écho au sort humiliant vécu par les artistes iraniens en général, et par les réalisateurs de ce film en particulier.

Mais la « chronique » la plus forte est assurément celle où une fillette fan de musique pop est contrainte d’essayer un voile intégral en vue de la rentrée scolaire. C’est peu dire que la gamine est indisposée par ce fichu bout de tissu. Alors, quand elle peut enfin se débarrasser de l’affreux tchador, comment ne pas y voir un hommage vibrant à la révolte citoyenne du mouvement « Femme, vie, liberté », durement réprimée par l’ayatollah Khamenei depuis septembre 2022 ?

Première  

Le duo de cinéastes nous place du côté d’un mal que l’on ne voit pas. Le geste est implacable.

Cahiers du Cinéma

Le constat sociétal et politique est d’autant plus implacable qu’une force très référencée se dégage de l’ensemble, hommage explicite à l’insolence des mosaïques panahiennes.

Horaires  :   Jeudi 18/04 : 16h15  - Samedi 20/04 : 18h30 - Dimanche 21/04 : 17h45  -  Lundi 22/04 : 14h  

                     Mercredi 24/04 : 18h45   -  Jeudi 25/04 : 16h20 - Vendredi 26/04 : 14h - Mardi 30/04 : 20h30

Bande annonce => Chroniques de Téhéran

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