DIMANCHES
ven. 09 mai
|LE COLISÉE CARCASSONNE
Fiction - Ouzbek - 1h37 (16/04/2025) De Shokir Kholikov Avec Abdurakhmon Yusufaliyev, Roza Piyazova


Heure et lieu
09 mai 2025, 18:00 – 18 mai 2025, 18:00
LE COLISÉE CARCASSONNE
À propos de l'événement
HORAIRES
5 séances avec des horaires pouvant varier de quelques minutes :
Les horaires précis sont déterminés chaque semaine par le Colisée.
Ven 9/05 : 18h25 avec présentation du film par un membre de l'association - Lun 12/05 : 14h - Ma 13/05 : 20h30.
Jeu 15/05 : 16h - Dim 18/05 : 18h35.
SYNOPSIS
Un couple de paysans âgés vit paisiblement dans un petit village de la campagne ouzbek où il travaille la laine. Peu à peu, son existence se voit bouleversée par les sollicitations de ses deux fils, qui insistent pour faire pénétrer la technologie chez eux malgré leurs réticences – et avec une idée derrière la tête : démolir la vieille maison qu’ils habitent pour en construire une nouvelle, afin que le plus jeune fils, ayant réussi à l’étranger, puisse en faire sa résidence secondaire...
CRITIQUES
Télérama :
Allumer une gazinière, utiliser une télécommande, s’habituer au silence d’un réfrigérateur dernier cri, recevoir un appel vidéo, payer avec une carte en plastique : autant de gestes anodins de la vie moderne que rechigne à exécuter un vieux couple de fermiers ouzbeks. L’irruption de la technologie, au gré des visites de leur citadin de fils, perturbe cocassement une existence rythmée par les saisons, la traite des vaches, le travail de la laine et la cuisson du pain. Dans ses thèmes (l’inexorable délitement de la cellule familiale, la douleur de la séparation parents-enfants, la solitude pour seul horizon) comme dans sa grammaire (une caméra posée au sol, en légère contre-plongée), ce premier long métrage d’un jeune réalisateur ouzbek évoque le cinéma élégiaque de Yasujirō Ozu, avec une touche de malice digne d’Abbas Kiarostami. On a connu pires auspices.
Le Monde :
Au déclin du vieux monde, la jeunesse s’impatiente
Premier long métrage du jeune cinéaste ouzbek Shokir Kholikov, Dimanches aurait pu se passer dans n’importe quel coin reculé du monde ayant miraculeusement échappé à l’attention de la modernité et de l’accélération technologique induite par le capitalisme. Situé dans la campagne ouzbèke, le film ne sort jamais des alentours de la maison d’un couple de paysans à la retraite, aux journées ritualisées autour des mêmes gestes et des mêmes activités, un monde de silence et de lenteur.
Ce quotidien que le film observe patiemment est à peine interrompu par les visites impromptues des deux fils, sorte de vautours venus de la ville et qui s’impatientent de pouvoir mettre la main sur leur héritage. En attendant, les ingrats expédient à leurs vieux des technologies dernier cri. Un monde lisse et flambant neuf qui renvoie le couple à son obsolescence programmée.
Les Inrocks :
À travers le dépassement comique auquel fait face le couple à l’égard de ces nouvelles technologies supposées faciliter son quotidien, le film dépeint en creux une complicité amoureuse rare, aussi vieille qu’inébranlable, de celle qui se passe de mots.
Les cahiers du cinéma :
Si la réflexion sur les méfaits des gadgets technologiques […] peut sembler convenue, le film convainc par sa description des rapports entre les protagonistes, une solitude à deux où se mêlent dureté, froideur et, plus rarement, tendresse.
Bande annonce : https://www.youtube.com/watch?v=PP_G55z40LY