How to Have Sex ?
mer. 27 déc.
|LE COLISÉE CARCASSONNE
1h 31min / Drame De Molly Manning Walker Avec Mia McKenna-Bruce, Lara Peake, Enva Lewis
Heure et lieu
27 déc. 2023, 18:00 – 02 janv. 2024, 20:00
LE COLISÉE CARCASSONNE
À propos de l'événement
SYNOPSIS
Prix Un Certain Regard au Festival de Cannes 2023
Afin de célébrer la fin du lycée, Tara, Skye et Em s'offrent leurs premières vacances entre copines dans une station méditerranéenne ultra fréquentée. Le trio compte bien enchaîner les fêtes, cuites et nuits blanches, en compagnie de colocs anglais rencontrés à leur arrivée. Pour la jeune Tara, ce voyage de tous les excès a la saveur électrisante des premières fois… jusqu'au vertige. Face au tourbillon de l'euphorie collective, est-elle vraiment libre d'accepter ou de refuser chaque expérience qui se présentera à elle ?
CRITIQUES
Positif :
Ce récit d'apprentissage, à la fois simple et subtil, se vit comme une expérience immersive assez radicale, l'adolescence et ses excès ayant rarement été saisis de façon aussi énergique et... titubante.
Culuropoing :
Dominé par l'interprétation de Mia McKenna-Bruce, dont le visage réussit de manière remarquable à jouer la dissimulation d’émotions bouillonnantes [...] "How to have sex" est un film réaliste et, au vu de certaines mentalités délétères et persistantes, plus que nécessaire, pourvu que l’on puisse lire entre les lignes.
GQ :
Une bande d’adolescentes passent des vacances bien arrosées sur une île grecque : pas exactement le genre de choses que l’on a l’habitude de voir à Cannes. Ce n’est pas non plus tous les jours qu’une cinéaste débutante y décroche le prestigieux prix Un Certain Regard. En cochant avec succès ces deux cases, How To Have Sex – qui pose un regard à la fois doux et révolutionnaire sur les questions du désir et du consentement, et les traumatisantes zones grises qui leur sont inhérentes – signalait en fanfare la naissance d’une future grande cinéaste : Molly Manning Walker.Née à Londres, la réalisatrice, mais aussi scénariste et directrice de la photographie, a déjà un CV bien rempli : pour son “premier job”, elle s’est occupé de la photo sur le clip de “Sundress” d’A$AP Rocky ; cette année, elle était derrière la caméra sur Scrapper, avec Harris Dickinson, qui a décroché un prix à Sundance. 2023 n’était même pas sa première année à Cannes : son court-métrage Good Thanks, You ? (avec Micheal Ward) était déjà en sélection en 2020. Treize minutes tranchantes sur les quelques jours qui suivent l’agression d’une jeune femme, et son combat pour reprendre le cours de sa vie. “J’ai été agressée quand j’avais 16 ans. Good Thanks, You ? était une sorte de version de ce que j’ai traversé”, explique Molly Manning Walker. “J’ai alors commencé à réfléchir à la manière dont j’appréhendais le sexe, et d’où elle venait. Je voulais mettre ça à nu. Comment avons-nous, en tant que société, appris le sexe, et pourquoi ça ne fonctionne pas pour tant de femmes ?”
Les Inrocks :
La cinéaste britannique Molly Manning Walker scrute les premières fois et premiers émois sans en éluder la noirceur dans un trip d’une grande sensorialité.Dès son titre en forme de tutoriel – alors qu’il n’en sera rien, et que le film posera plus de questions qu’il n’apportera de réponses –, How to Have Sex déjoue malicieusement les attentes d’une certaine visée pédagogique façon Sex Education.Son enjeu devient alors moins d’éduquer que de produire un nouveau regard : comment observer avec profondeur ce qui pourrait paraître d’une grande superficialité ?
Le Monde :
Elles sont prêtes pour les meilleures vacances de leur toute jeune vie. Tara (Mia McKenna-Bruce), Skye (Lara Peake) et Em (Enva Lewis), 18 ans, arrivent avec des paillettes dans les yeux sur une île crétoise réputée pour ses fêtes gigantesques. Pendant quelques jours, elles vont boire, draguer, danser jusqu’au petit matin… Rien de très original, mais How to Have Sex, premier long-métrage de la Britannique Molly Manning Walker, récompensé du prix Un certain regard à Cannes, réussit une plongée quasi ethnographique dans un monde étrangement formaté (très hétérocentré) de la fête à échelle industrielle.Où le sentiment de liberté folle qui flotte dans l’air s’apparente aussi à un enfermement, comme lors d’un séjour trop bien organisé. La réalisatrice et scénariste pousse tous les feux, du son, de la couleur (discussions ininterrompues des filles, tenues flashy), filme l’espace comme une succession de boîtes, transformant le tumulte en expérience sensorielle. Sous le soleil ou les lumières laser, la caméra capte une compression de corps, séducteurs et jouissifs.Le spectateur découvre tout ce cirque à travers les yeux de Tara, attachante héroïne assumant sa naïveté autant que sa détermination à profiter de chaque instant. Jusqu’à cette « première fois », traumatique pour la fille, qui passe sans doute inaperçue aux yeux du garçon. Comme s’il n’avait jamais exploré la boîte à outils du consentement. Cl. F.
Première :
Si la première partie emprunte des chemins convenus (les teufs, l'alcool, les néons des clubs, le désir qui monte et les corps à moitié nus qui se reniflent), How to Have Sex prend une toute autre ampleur quand le film aborde enfin son vrai sujet et s'intéresse de façon subtilement lucide au consentement et aux zones grises.
Horaires : Mercredi/Samedi/Dimanche 18h30 - Jeudi 20h40 - Vendredi/Lundi 14h - Mardi 20h45
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