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LETTRES SICILIENNES

jeu. 08 mai

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LE COLISÉE CARCASSONNE

Drame, Thriller - Italie - 2h10 (16/04/2025) De Fabio Grassadonia et Antonio Piazza Avec Toni Servillo, Elio Germano, Daniela Marra

LETTRES SICILIENNES
LETTRES SICILIENNES

Heure et lieu

08 mai 2025, 16:00 – 20 mai 2025, 20:00

LE COLISÉE CARCASSONNE

À propos de l'événement

HORAIRES

5 séances avec des horaires pouvant varier de quelques minutes :

Les horaires précis sont déterminés chaque semaine par le Colisée.

Jeu 8/05 : 16h15 - Dim 11/05 : 18h10 avec présentation du film par un membre de l'association .

Ven 16/05 : 18h15 - Lun 19/05 : 14h - Mar 20/05 : 20h15.


SYNOPSIS

Sicile, au début des années 2000. Après plusieurs années de prison pour collusion avec la mafia, Catello, homme politique aguerri, a tout perdu. Lorsque les services secrets italiens sollicitent son aide pour capturer son filleul Matteo, le dernier chef mafieux en cavale, Catello saisit l'occasion pour se remettre en selle. Homme rusé aux cent masques, illusionniste infatigable qui transforme la vérité en mensonge et le mensonge en vérité, Catello entame une correspondance improbable et singulière avec le fugitif, cherchant à profiter de son vide affectif. Un pari qui, avec l'un des criminels les plus recherchés au monde, comporte un certain risque...



CRITIQUES

Télérama :

Au début des années 2000, un politicien de Palerme qui vient de purger sa peine de prison pour corruption est contraint de collaborer avec les services secrets. Sa mission : les aider à arrêter un chef mafieux qu’il a vu naître en lui écrivant des lettres empreintes d’un amour quasi paternel.

Après Salvo (2013) et Sicilian Ghost Story (2017), Fabio Grassadonia et Antonio Piazza poursuivent leur évocation des crimes de Cosa Nostra en misant, cette fois, sur le registre de la farce. Toni Servillo (la « taupe ») et Elio Germano (le « parrain »), très en forme, se délectent de dialogues à l’humour caustique souvent brillant. Mais le film, trop long, est gâché par un récit en flash-back alambiqué, et des affèteries de mise en scène agaçantes. À vouloir courir trop de lièvres à la fois – le cinéma de dénonciation politique cher à Francesco Rosi, la comédie à l’italienne, sans oublier le polar –, Lettres siciliennes peine à atteindre ses cibles.

Positif :

En montrant un tel personnage de mafieux, LETTRES SICILIENNES représente le charme suranné et trompeur que la mafia exerce sur les esprits en s’écartant un peu du genre du film criminel.

Le Monde :

Fabio Grassadonia et Antonio Piazza apportent avec ce nouveau long-métrage une sombre conclusion à leur trilogie consacrée à la mafia de l’île dont ils sont originaires. Après Salvo (2013) et Sicilian ghost story (2017), Lettres siciliennes s’appuie sur l’histoire de Matteo Messina Denaro (1962-2023), chef mafieux soupçonné d’une cinquantaine de meurtres, qui vécut dans la clandestinité de 1993 à 2023. Lors de son arrestation, quelques mois avant sa mort, on s’aperçut qu’il avait passé ses dernières années dans un appartement à quelques kilomètres de sa ville natale et qu’il communiquait avec l’extérieur à l’aide de bouts de papier sur lesquels il écrivait ses messages à la main.

Tragicomédie d’intérieur privilégiant les plans fixes et resserrés, le film s’attelle au récit d’un double enfermement. Celui de Matteo (Elio Germano), reclus entre quatre murs, activement recherché par la police. Auquel répond celui de Catello Palumbo (Toni Servillo), un homme politique endetté, ami proche du père de Matteo tout juste décédé, de retour chez lui après avoir purgé une peine de prison pour collusion avec la mafia. Tous deux ont perdu tout ce qui faisait le faste de leur vie d’avant, réduits à ruminer leur passé. Tout est peu à peu aspiré par le vide, détruit par le feu. Les personnages ont beau s’époumoner à lutter, à l’intérieur d’eux, quelque chose est déjà irrémédiablement mort.

L'Obs :

Avec leur troisième film – après « Salvo » et « Sicilian Ghost Story » – les deux cinéastes siciliens, nés et ayant grandi sur l’île, continuent de revisiter le film de mafia. Ils nourrissent chaque fois la même obsession : prendre leurs distances avec la valorisation douteuse de la figure du parrain, écueil dans lequel tombèrent tant de grands metteurs en scène. Dans cette fiction épistolaire (fort lointainement) inspirée de faits véridiques, ils mettent en scène l’affrontement à distance de deux hommes que tout oppose. Le premier, Catello, dit le Proviseur, ex-enseignant et homme politique, a succombé à la corruption et purgé une longue peine de prison. Le second, Matteo, héritier d’un clan à l’influence déchue, est condamné à fuir la police et à vivre dans la clandestinité. Afin de restaurer sa stature déchue, Catello va proposer de traquer Matteo et de le pousser hors de sa cage en lui faisant miroiter un projet immobilier. Pour cela, il le contactera via des courriers glissés dans des poissons…


Bande annonce : https://www.youtube.com/watch?v=nWkq8bE7lIc



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