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mer. 01 mai

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LE COLISÉE CARCASSONNE

Nome

1h58 - Guinée-Bissau - Drame - 13 mars 2024 De Sana Na N'Hada Avec Marcelino António Ingira, Binete Undonque, Marta Dabo

Nome
Nome

Heure et lieu

01 mai 2024, 18:00 – 14 mai 2024, 20:00

LE COLISÉE CARCASSONNE

À propos de l'événement

HORAIRES 

7 séances sur deux semaines, avec des horaires pouvant varier de quelques minutes : 

Mercredi, Samedi et Dimanche 18h - Jeudi 16h - Vendredi et Lundi 14h.

Les jours et horaires précis sont déterminés chaque semaine par le Colisée.

Mercredi 1/05 : 18h15 - Jeudi 2/05 : 16h - Vendredi 3/05 : 14h - Samedi 4/05 : 18h15

Dimanche 12/05 : 18h - Lundi 13/05 : 14h - Mardi 14/05 : 20h.

SYNOPSIS

Guinée-Bissau, 1969. Une guerre violente oppose l’armée coloniale portugaise aux guérilleros du Parti Africain pour l'Indépendance de la Guinée. Nome quitte son village et rejoint le maquis. Après des années, il rentrera en héros, mais la liesse laissera bientôt la place à l’amertume et au cynisme.

 

CRITIQUES

Les Inrocks. "Nome" est bien davantage qu’une fresque historique : c’est une fable universelle, une épopée magique, de celles qui font tenir ensemble toutes les faces de l’expérience humaine.                      

Les Cahiers du cinema  « Pourquoi les gens deviennent-ils si mauvais ? », demande le génie, alimentant le paradoxe d’un film qui bouillonne d’énergie, fait vibrer et démythifie dans le même mouvement, nous faisant ressentir en un infini miroitement la vague et son ressac, l’espoir et la désillusion, l’allégresse et le désenchantement. Comme pour mieux nous dire que les révolutions restent à l’image du bois de bombolong : elles (ne) sont (que) de l’étoffe des hommes qui les font.  

Le Monde   Nome signifie en créole « homonyme », manière pour le cinéaste de dire que la guerre est l’affaire de tous. Quand la Guinée-Bissau est libérée, des couples dansent, mais il reste comme un goût amer traversant les frontières, nous dit le film, grâce au montage mêlant les époques, mais aussi les morts et les vivants.  

Télérama   En 1994, Sana Na N’Hada présentait sa première fiction, Xime, à Cannes, dans la section Un certain regard. Trente ans plus tard, le Bissau-Guinéen est de retour avec un film beau comme un songe et cruel comme une fable, sur la guerre entre l’armée coloniale portugaise et le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), qui mena, en 1974, à l’indépendance du pays. Soit les racines d’une désillusion collective, incarnée par un personnage insaisissable. Son prénom ? Nome, qui signifie en créole « homonyme ». Autrement dit, un homme qui porte le nom de tous les autres pourrait adopter tous les points de vue et se couler dans toutes les vies. La sienne, d’ailleurs, bifurque sans que l’on comprenne, d’abord, pourquoi.  Jeune villageois indolent, Nome se laisse vivoter, apparemment sans projets. Jusqu’au jour où il décide subitement de s’engager dans la guérilla. Un geste héroïque. Ou pas : Nome fuit son village pour échapper au déshonneur d’avoir mis enceinte sa cousine. Et la suite prouvera que les ressorts de son engagement ne relèvent en rien d’un idéal grandiose, mais plutôt d’un opportunisme assumé.

La naissance de l’État bissau-guinéen.  Film de guerre ? Nome est davantage que cela. À travers les ambiguïtés de son personnage principal, ce sont les mutations d’un pays, les limites de ses rêves d’émancipation que fait ressentir le réalisateur, avec un parti pris formel très éloigné du réalisme. À la violence des combats, il oppose la forme d’un conte, traversé par la magie. La guérilla est présente en arrière-fond d’un récit onirique qui fait la part belle aux rites ancestraux, à la présence des esprits, à la beauté d’une nature qui abrite aussi bien des traditions villageoises immuables que l’élan d’une révolution à laquelle vont bientôt succéder l’affairisme et le trafic.

Bande annonce => Nome

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