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mar. 25 juin

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LE COLISÉE CARCASSONNE

Semaine du Documentaire Nicolas Philibert 19 au 25 Juin 2024

LA MACHINE A ECRIRE et autres sources de tracas Documentaire - 1h 12mn - 17/04/2024 Soirée débat animée par les Amis du Cinoch'

Semaine du Documentaire Nicolas Philibert 19 au 25 Juin 2024
Semaine du Documentaire Nicolas Philibert 19 au 25 Juin 2024

Heure et lieu

25 juin 2024, 20:00 – 23:00

LE COLISÉE CARCASSONNE

À propos de l'événement

HORAIRES

Mardi 25 Juin 20h

SYNOPSIS

Dernier volet du triptyque initié avec Sur l’Adamant puis Averroès & Rosa Parks, le film poursuit sa plongée au sein du pôle psychiatrique Paris centre. Ici, le cinéaste accompagne des soignants bricoleurs au domicile de quelques patients soudain démunis face à un problème domestique, un appareil en panne, etc…

CRITIQUES

Sans sa machine à écrire, les poèmes manuscrits s’amoncellent chez Patrice. Sans la musique qui s’échappe de son lecteur CD, Muriel est assaillie par des voix intérieures. Bonne nouvelle, il suffisait ici de démonter et réassembler le clavier et, là, de souffler sur un disque poussiéreux pour que la magie opère à nouveau.Dans Sur l’Adamant, Nicolas Philibert embarquait sa caméra sur une péniche parisienne devenue centre d’accueil pour personnes souffrant de troubles psychiques. Dans Averroès et Rosa Parks, il pénétrait deux unités de l’hôpital Esquirol à Charenton. Dans cet ultime volet d’un triptyque documentaire au cœur du pôle psychiatrique Paris-Centre, le cinéaste de l’humain délaisse ce cadre institutionnel pour un environnement plus intimiste. Aux côtés de « l’orchestre », petite équipe de soignants chargée d’opérer de menus travaux et réparations au domicile de patients, il se rend chez Muriel, Patrice, Ivan et Frédéric, que l’on avait rencontrés sur l’Adamant ou à Esquirol.

Quand les objets cassés sont le miroir des âmes blessées

Rapidement, l’auscultation des objets dysfonctionnels apparaît plutôt comme une occasion de cajoler les âmes esseulées. À l’issue de ces visites, de moments passés ensemble autour d’un café ou à écouter un disque de Janis Joplin, les machines fonctionnent à nouveau et leurs propriétaires semblent retrouver une certaine sérénité.

Être présent, à l’écoute et faire le lien, voilà une méthode également éprouvée par Nicolas Philibert derrière sa caméra. « Et moi, je n’ai pas droit à un chocolat ? », l’entend-on glisser à Muriel, rappel discret et malicieux de sa présence empathique hors champ… qui participe, une fois de plus, à élaborer un film sensible et juste.

Bande annonce =>La Machine à écrire et autres sources de tracas

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