mer. 03 janv.
|LE COLISÉE CARCASSONNE
Testament
1h 55min / Comédie / Nov 2023 De Denys Arcand Avec Rémy Girard, Sophie Lorain, Marie-Mai
Heure et lieu
03 janv. 2024, 18:00 – 09 janv. 2024, 20:45
LE COLISÉE CARCASSONNE
À propos de l'événement
SYNOPSIS
Dans une ère d’évolution identitaire, Jean-Michel, un célibataire de 70 ans, a perdu tous ses repères dans cette société et semble n’avoir plus grand chose à attendre de la vie. Mais voici que dans la maison de retraite où il réside, Suzanne, la directrice, est prise à partie par de jeunes manifestants qui réclament la destruction d’une fresque offensante à leurs yeux. Alors qu’il observe avec ironie cette époque post pandémique où tout lui semble partir à la dérive, Jean-Michel reprend en main sa vie... et celle des autres.
CRITIQUES
Première. :
Si la situation entraîne imbroglios politiques et désaccords existentiels, le film a la judicieuse idée de privilégier l’humour et même d’oser la comédie sentimentale. Au final, Arcand se questionne avec une bonne dose d’ironie et de tendresse sur son propre statut de ringard présumé.
La Croix :
Le réalisateur québécois du Déclin de l’Empire américain, Denys Arcand, ausculte une nouvelle fois les évolutions de la société contemporaine, et notamment les effets de la Cancel Culture, dans un film à l’humour désabusé.
France Info :
Denys Arcand retrouve Rémy Girard en alter ego au regard distancié sur ce qu’il observe. Il incarne un dernier des Mohicans d’une culture qui s’effrite, à l’image du passage de l'oral à l’écrit, aujourd’hui de l’écrit au numérique. Drôle, Testament est pourtant bien hanté par la mort, mais comme une danse macabre. Le film est comme un tour de magie, un tour de chamane, un tour de manège franco-canadien, unique et universel. Situé dans notre monde postpandémique, Testament ne met pas tant en perspective le conflit colonial contenu dans la fresque polémique du film, que la manière dont elle est perçue. Derrière elle, Arcand pose la question d'un Covid marqueur de fin de civilisation. La politique et les médias s’en mêlent pour participer à un méli-mélo orchestré par le regard d'un Denys Arcand circonspect qui se renouvelle.
Le Figaro :
À 82 ans, Denys Arcand n’a pas l’âge de ses artères. Mais avec Testament, il a la dent dure. L’époque le désole. Il choisit de s’en moquer. Le programme est infini. C’est le monde à l’envers. L’inculture le dispute à la bêtise, qu’accompagne souvent l’arrogance. Rémy Girard, l’acteur fétiche du réalisateur, trimbale sa silhouette massive et débonnaire dans cet univers où les bibliothèques serbes rabrouent leurs fidèles avec une drôlerie ravageuse. L’enfer se pare de slogans bien intentionnés. Une certaine tendresse n’est pas exclue quand il s’agit de décrire les mœurs des seniors à qui il reste les jeux vidéo pour unique distraction. «À 3000, je suis un super-héros!», dit un bonhomme aux cheveux blancs qui s’excite sur sa manette depuis cinq heures. Ce courant d’air salubre fait un bien fou. Contre le politiquement correct, la méthode Arcand est la meilleure. Cela se passe au Québec, c’est-à-dire partout. On attend l’équivalent chez nous. Il n’est pas interdit de rêver.
Positif :
Plus le film avance, plus le regard porté sur la civilisation d'aujourd'hui fait mouche…Les joutes des parlementaires sont désopilantes…..
On en ressort séduit par le charme et la jubilation de l’oeuvre.
Horaires : Mercredi /Samedi 18h - Jeudi 20h30 - Vendredi 14h - Dimanche 18h15 - Lundi 13h40 - Mardi 20h45
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