YAMABUKI

Maniwa, petite ville dans les montagnes de l'ouest du Japon. Chang-su, un ancien jockey olympique de Corée du Sud, endetté suite à la faillite de l'entreprise paternelle, travaille dans une carrière. Il vit avec Minami et sa fille. Pendant ce temps, Yamabuki, lycéenne qui vit avec son père policier, se met spontanément à manifester de manière silencieuse pour des causes par-delà l'océan. À leur insu, les vies de Chang-su, de Yamabuki et des habitants de la ville commencent à s'entrecroiser.

Extraits de critiques (plutôt bonnes) :

Le Monde :

L’un des plus beaux cris de la semaine est muet. Il nous est donné à voir – plus qu’à entendre – lors d’une manifestation silencieuse, au carrefour d’une petite ville japonaise…

Dans ce film cousu main, artisanal, dont le générique est confié au poète de l’animation Sébastien Laudenbach, Juichiro Yamasaki s’intéresse davantage aux déplacements (qui font se croiser les gens) qu’aux lieux fixes. Peu de scènes d’intérieur, si ce n’est dans un bar un peu louche, et dans la bibliothèque de l’école où la compagne de Chang-su fait le ménage. Peu de dialogues aussi, comme si les corps traduisaient tout. Lorsque, enfin, Yamabuki finit par lâcher : « Il faut que les choses changent », cette simple phrase fait l’effet d’un séisme.

Positif :

Le réalisateur sait recueillir l’image de gens qu’on ne remarque guère, autant d’existences discrètes persévérant dans leur quête de sens et d’enracinement.

Les Cahiers du cinéma :

Des travellings sinueux et flottants anticipent l’action ou semblent la surprendre, nourrissant l’alternance constante entre les contraintes subies par les uns et les autres et les libertés qu’ils s’accordent. Peu à peu, le cercle s’élargit en portrait d’une ville où les mouvements des êtres sont attachés à ceux de l’argent et des idéologies [...].

 

UN FILM PAR SEMAINE, UNE SEANCE PAR JOUR...

PLAGES HORAIRES DE REFERENCE : lundi-vendredi 14h, mercredi 18h30, samedi-dimanche 18h15, mardi-jeudi 20h45

Pour plus de precision ➡️ Le Colisée

Bande annonce ➡️yamabuki